- Crown Makers
- avril 2021
- Expert e-commerce
Pour un même produit, l’impact CO² d’un achat en magasin serait 2,3 fois supérieur à celui d’ un achat en ligne, selon une étude menée par le cabinet Oliver Wyman, relayée par e-commerce Europe. Effectuée en France, Allemagne, Italie, Espagne et au Royaume Uni, l’analyse souligne au passage l’impact particulier du commerce d’habillement dans les émissions.
L’analyse est uniquement focalisée sur l’émission de CO². Elle prend en compte le transport de l’entrepôt vers le consommateur (y compris déplacement jusqu’en boutique), le packaging, et la consommation énergétique des bâtiments et outils d’informations liées aux ventes physiques et en ligne. Sur trois catégories de produits étudiées (habillement, livre et produit électronique) dans les cinq pays ciblés, il ressort qu’un achat en boutique occasionnerait en moyenne 4.052 grammes de CO², contre 879 grammes pour l’achat en ligne.
La variété des maillages des réseaux d’approvisionnement et les différences de topographies créent naturellement des disparités d’une zone à l’autre. La France afficherait le plus bas taux d’émission pour les commandes en ligne (445g) comme pour la vente en boutique (2.441g). Les plus mauvais chiffres touchant pour leur part respectivement l’Italie pour la vente en ligne (1 020g) et l’Espagne pour le commerce physique (3.586g). En termes de disparité selon les canaux, c’est le Royaume-Uni qui affiche le plus grand écart, avec le commerce physique occasionnant des émissions 6,4 fois supérieures à l’e-commerce, suivi par la France (5,5 fois).